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En reconnaissance de leur importance culturelle et historique, les chemins de Compostelle ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1998. Cette inscription a permis de protéger et de mettre en valeur ces chemins pour les générations à venir. De nombreux projets ont été mis en place pour préserver et entretenir ces chemins, afin de permettre aux pèlerins de continuer à les parcourir de manière sécurisée et confortable. (www.cheminscompostelle-patrimoinemondial.fr)

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Le Chemin d’Amadour® traverse plusieurs chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle de l’ouest vers l’est, parfois en empruntant les mêmes routes sur quelques kilomètres : la voie du Littoral, la voie de Tours GR®655 qui passe par Bordeaux, et la voie de Vézelay GR®654 incontournable.

Le chemin d'Amadour® permet de découvrir 10 sites culturels regroupés en un ensemble

appelé «Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France» :

L'UNESCO
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Basilique Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres
à Soulac-sur-Mer

La basilique Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres à Soulac-sur-Mer est considérée comme un lieu de pèlerinage depuis le premier siècle de notre ère, grâce à la légende de Sainte-Véronique. Selon cette légende, après la mort de la Vierge Marie, Sainte Véronique, Saint Amadour et Saint Martial ont débarqué à Soulac-sur-Mer en venant de Palestine. Sainte Véronique a alors élevé un oratoire dédié à la Vierge et a évangélisé le Médoc avant de mourir et d'être inhumée à Soulac-sur-Mer en 70.

 

Il est probable que la basilique Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres a été construite au XIème siècle, lorsque de nombreux pèlerins de Saint-Jacques en provenance des terres anglaises débarquaient à Soulac-sur-Mer. Cette abbaye bénédictine, classée Monument Historique, a été construite dans le style roman, mais sa construction n'a pas été achevée avant le début du XIIème siècle.

 

Au XVIIIème siècle, l'érosion dunaire a causé l'ensablement presque total de l'église, qui n'a été déblayée qu'au milieu du XIXème siècle. La basilique Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, en reconnaissance de son importance culturelle et historique. 

 

Cathédrale Saint-André
à Bordeaux 

La cathédrale Saint-André, emblème de la ville de Bordeaux, est le bâtiment religieux le plus visité de la ville. Classée Monument Historique et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998, elle a connu une histoire mouvementée.

 

Initialement fondée au IIIème siècle, elle a été détruite lors des invasions barbares, sarrasines et normandes avant d'être reconstruite dans un style gothique au XIème siècle et consacrée en 1096 par le pape Urbain II. La cathédrale a également été le lieu de célébration de mariages royaux, dont ceux d'Aliénor d'Aquitaine et Louis VII, et d'Anne d'Autriche et Louis XIII. En 1787, un incendie a endommagé la cathédrale, qui a été utilisée comme grenier à foin pendant la Révolution. Des travaux de restauration ont été entrepris en 1808, mais l'ouragan qui a renversé le fronton de la façade nord et la foudre qui est tombée sur l'une des flèches en 1820 ont causé de nouveaux dégâts.

 

Finalement, des travaux de reconstruction importants ont été lancés au début des années 1860 pour donner à la cathédrale son aspect actuel.

basilique
Saint-MicheL

à Bordeaux 

La basilique Saint-Michel de Bordeaux est une église catholique de style gothique flamboyant située dans le quartier animé de Saint-Michel. Elle est classée Monument Historique et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Construite au 15ème siècle, elle est la deuxième plus grande église de Bordeaux et est un lieu important pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle.

 

Sa flèche, haute de 114 mètres, est le troisième plus haut clocher de France. La basilique abrite de nombreuses œuvres d'art, dont des vitraux anciens et une pietà datant de la fin du 15ème siècle. Elle est également connue pour avoir accueilli des momies exhumées au 19ème siècle, qui ont attiré de nombreux visiteurs célèbres.

 

basilique
Saint-Seurin

à Bordeaux 

La basilique Saint-Seurin est un monument historique situé à Bordeaux. Elle a été construite au VIème siècle en dehors de la ville pour éviter l'agitation de la cité. Au XIème siècle, une église romane a été fondée à cet endroit et a servi d'étape pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Des chapelles ont été ajoutées entre le XIVème et le XVIème siècle, et la basilique a été agrandie au XVIIIème siècle.

 

Au XIXème siècle, l'architecture a été modifiée et a pris un style néo-roman. La basilique a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1998.

Abbaye de la Sauve-Majeure
à La Sauve 

L'abbaye de la Sauve-Majeure est située à environ 30 minutes de Bordeaux.

Elle a été fondée en 1079 et a prospéré grâce à sa position sur la route de Compostelle, devenant riche et puissante avec environ 300 moines et de nombreux prieurés en Angleterre et en Espagne. Cependant, elle a été endommagée pendant la guerre de Cent Ans et a subi de gros dégâts au XVIe et XVIIe siècle suite à une tempête et à un tremblement de terre.

 

Pendant la Révolution, ses biens ont été dispersés et les bâtiments ont été utilisés comme prison et carrière de pierre. Aujourd'hui, les ruines de l'abbaye sont gérées par le Centre des Monuments Nationaux et sont ouvertes au public. Elle offre une vue imprenable sur les environs et possède des chapiteaux sculptés remarquables.

 

La Maison des Vins de l'Entre-deux-Mers est également située sur le site de l'abbaye et propose des dégustations de vin.

 

église
Saint-Pierre

à La Sauve

L'église Saint-Pierre de style gothique a été construite au XIIIe siècle. Elle comprend une nef de quatre travées, avec un chœur dans la travée orientale. Le bas-côté nord, ajouté au début du XVIe siècle, a des voûtes d'ogives soutenues par des piles hélicoïdales.

 

Le chevet plat est remarquable grâce à ses quatre niches contenant des statues du XIIIe siècle : saint Pierre, la Vierge en majesté, saint Michel et saint Jacques en costume de pèlerin. Le décor peint du XIXe siècle, qui couvre les parois et les voûtes, met en valeur les lignes directrices de l'architecture. Près de l'entrée, un grand chapiteau montre Daniel entre les lions.

 

L'église est entourée de son cimetière délimité par trois croix sculptées. Elle est classée Monument Historique depuis 1920.

Église de Saint-Avit-Sénieur 

L'église de Saint-Avit Sénieur est une église forteresse construite au XIe-XIIe siècle sur l'emplacement d'une ancienne église dédiée à Saint-Avit, un ermite dont les reliques sont vénérées et attiraient les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

 

L'abbaye a connu divers saccages au cours des siècles, notamment durant la guerre de Cent ans et les guerres de religion, et a été classée Monument historique en 1862 et inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'église comprend une nef à quatre travées, un bas-côté nord avec des voûtes d'ogives, un chevet plat avec des niches abritant des statues du XIIIe siècle, et un décor peint sur les parois et les voûtes.

 

Abbaye de Cadouin
à Le Buisson-de-Cadouin 

L'abbaye de Cadouin est une abbaye cistercienne du XIIème siècle située en Dordogne.

 

Elle est classée Monument Historique et inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en tant qu'étape sur les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Fondée en 1115, elle a été abandonnée en 1790 et seule l'église abbatiale, la sacristie et la base romane des bâtiments conventuels ont subsisté de cette époque.

 

Le cloître, reconstruit à la fin du XVème siècle, est un exemple de l'art gothique flamboyant. L'abbaye a longtemps été connue pour abriter ce que l'on croyait être le "Suaire de tête", une étoffe qui a attiré des pèlerins pendant plus de sept siècles. En réalité, il s'agissait d'une étoffe musulmane du XIème siècle qui est maintenant exposée à l'accueil du cloître.

 

Des visites guidées, des conférences et des ateliers pédagogiques sont organisés tout au long de l'année.

Basilique
Saint-Sauveur

à Rocamadour 

La cité de Rocamadour, située dans le sud-ouest de la France, a été un lieu de pèlerinage important au Moyen Âge, particulièrement entre le XIIème et le XIVème siècle. Elle est connue pour sa chapelle miraculeuse, Notre-Dame, où la Vierge Noire est vénérée pour ses pouvoirs de guérison. Depuis le XIXème siècle, cette dévotion a été renouvelée.

Pour accueillir les nombreux fidèles, la cité a construit plusieurs églises, notamment Saint-Amadour et Saint-Sauveur. La crypte Saint-Amadour, datant du milieu du XIIème siècle, est maintenant le socle de la basilique Saint-Sauveur.

L'ensemble de ces édifices religieux de Rocamadour est maintenant inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en tant qu'étape sur les Chemins de Saint Jacques de Compostelle.

 

crypte Saint-Amadour
à Rocamadour

La crypte Saint-Amadour est une église du XIIe siècle située dans la cité religieuse de Rocamadour.

 

Elle fait partie du sanctuaire Notre-Dame et est accessible par un escalier sur l'esplanade. La crypte est connue depuis le XIIe siècle pour son pèlerinage marial et a été fréquentée par des pèlerins venant de toute l'Europe. En 1562, elle a été pillée et brûlée par les Huguenots pendant les guerres de religion et a été restaurée à partir de 1842.

 

Elle a été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO et classée monument historique.

 

La crypte est construite en style roman avec une nef unique divisée en deux travées et des colonnes surmontées de chapiteaux épannelés.

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