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La petite ville de Sauveterre présente encore aujourd’hui l’aspect caractéristique des bastides avec son plan géométrique, sa place carrée bordée d’arcades et ses quatre portes rectangulaires bien conservées. Sur les pas des pèlerins, par la voie de Vézelay, le chemin traverse Saint-Sulpice-de-Guilleragues, lieu riche en histoire, protégé par les châteaux de Guilleragues et de Cazes. Du haut de son éperon, surplombant le Dropt, Monségur, ville bastide, marque la fin du chemin bastides et abbayes et de cette étape en Entre-deux-Mers.

étape     29km
Sauveterre-de-Guyenne - Monségur

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la bastide de sauveterre-de-guyenne

Au cœur du vignoble de l’Entre-deux-Mers, Sauveterre-de-Guyenne est une bastide fondée en 1281 par le roi d’Angleterre Edouard 1er. Elle présente un plan géométrique parfait : les voies se croisent à angles droits. 

 

Vous vous en rendrez compte par vous-même en entrant dans la ville par la Porte de la Saubotte, une des quatre anciennes portes qui datent d’une époque où Sauveterre était protégée par des remparts. Vous suivrez alors une longue rue qui mène jusqu'à la place du marché carrée et bordée d’arcades.

La place de la République est le cœur de l’économie locale, les marchés y sont importants et ont été prévus dès la charte de fondation de la bastide.

Castelmoron d’Albret

Nichée sur son rocher, la petite cité fortifiée tient le titre de plus petit village de France : 3,1 hectares pour une cinquantaine d’habitants ! Ne cherchez pas de cimetière dans ce village, il n’y a pas assez de terre pour ça ! Depuis le lavoir, montez les marches pour découvrir ce village classé.

 

Castelmoron apparaît pour la première fois dans l’histoire en 977. A partir du XIVe siècle, le site a appartenu la plupart du temps à, comme son nom l’indique, la famille d’Albret. Vous prendrez plaisir à déambuler dans ses petites rues fleuries aux maisons anciennes avant de rejoindre l’antique halle aux grains. Une autre maison, du XVIIIe siècle, possède une belle porte d’entrée avec une imposte en fer forgé ornée à la base de trois roses, caractéristiques du style de Blaise Charlut, ferronnier renommé, qui a réalisé à La Réole les remarquables grilles du cloître de l’ancien prieuré des Bénédictins et quelques commandes privées pour les bourgeois du Réolais. La plus petite maison mesure 2 mètres de large sur trois étages !

 

Si le bourg n’est pas grand, ce n’est pas pour autant qu'il n’est pas animé ! Dans l’année on peut profiter d'expositions, d'un marché des potiers et à noël des célèbres crèches de Castelmoron.

Avec ses 3,4 hectares pour une centaine d’habitants, Coutures-sur-Drot est presque le plus petit village de France (derrière Castelmoron d’Albret). Le nom de cette commune provient du latin “culturas” qui désigne “les terres défrichées”. Elle est baignée par les eaux du Drot, rivière qui prend sa source en Dordogne, en passant par Duras pour se jeter en Gironde dans la Garonne.

La voie ferrée Bordeaux - Eymet longeait ce cours d’eau jusqu’en 1954. Ne soyez pas surpris d’y voir naviguer des canoës ou sur les berges des pêcheurs. Au Xe siècle, les pèlerins qui se rendaient à Compostelle traversaient la rivière en petit ferry, un pont a été bâti en 1388.

 

L'intérieur de l’église Saint Cybard est gracieux et chaleureux, une cloche fondue à Marmande en 1861 fendue sur les deux tiers de sa circonférence est exposée à l’entrée. Entre l’église et le Drot, un lavoir en pierre est conservé et accessible.

Coutures-sur-drot

Saint-Sulpice-de-Guilleragues

Saint-Sulpice-de-Guilleragues ne manque pas d’intérêt historique. La défense du bourg était assurée par les châteaux médiévaux de Cazes et de Guilleragues, vous croiserez la silhouette crénelée de ce dernier qui se découpe encore aujourd’hui dans le paysage vallonné.

 

Le château de Guilleragues a quant à lui appartenu à Joseph de Lavergne de Guilleragues, un familier de la cour du Roi Soleil, ambassadeur à Constantinople et connu pour avoir écrit “Les lettres portugaises" en 1669.

Située sur un éperon dominant le Drot (ou Dropt), Monségur a été fondée en 1265 par Eléonore de Provence, épouse d'Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine.

 

Monségur a conservé son “livre fondateur”, l’Esclapot, qui tient son nom des deux planches de bois qui lui servent de couverture. En occitan “esclapot” est un éclat de bois. Il contient 83 folios de parchemin qui définissent les fondements de la vie des habitants, documents exceptionnels sur l’histoire de la Bastide. 

 

Dès la fondation de Monségur, la pierre a été réservée aux édifices prestigieux ou solidement construits (églises, arcades, maisons de commerçants ou juristes, remparts, portes de ville). L’ancienne halle et la plupart des habitations sont alors à pans de bois.

 

La bastide n’a pas été épargnée par la guerre de Cent ans, les guerres de religion et les épidémies. Chaque fois, elle s’est relevée.

La bastide de monségur

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Les histoires d'Amadour

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Monségur   :

 

L’histoire raconte que la duchesse d’Aquitaine Aliénor, ne s’entendait pas avec son mari le roi de France, alors elle divorça et se remaria plus tard avec un autre seigneur Henri, qui devint roi d’Angleterre.

 

Dès lors les partisans des Français, comme des Anglais considéraient que l’Aquitaine leur appartenait. C’est pourquoi chacun des rois fit construire des villes nouvelles (Bastida en Occitan), pour marquer son influence et son territoire. La bastide de Monségur (le mont sûr), fut peuplée de nouveaux habitants de dialecte d’oïl (Français), que les habitants du territoire, les Occitans d’Aquitaine, appelaient dans leur langue les « gabaches » (étrangers).

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Hébergements étape 10

HEBERGEMENTS

Pour de plus amples renseignements sur les hébergements : 

Office de tourisme Entre-deux-Mers Tourisme - 05 56 61 82 73 

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