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Jonction
vers Carlux

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Depuis Groléjac le chemin va tourner le dos à la vallée Dordogne pour se diriger vers Sarlat-la-Canéda en empruntant une voie verte située sur une ancienne voie ferrée. Cette dernière se faufile entre les blocs rocheux, La forêt est omniprésente et surplombe les petites vallées en laissant au randonneur de larges accotements. Entre Sarlat et Carlux, les coteaux Sarladais offrent des percées dans le boisement sur les villages aux pierres blondes de à l’architecture traditionnelle. 

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JONCTION 10km
Groléjac - Sarlat 

CArSAC

Depuis Groléjac, il est possible de rejoindre Sarlat (10 km) pour ensuite se diriger vers Carlux et rejoindre le chemin principal. Pour cela il faut rejoindre une voie verte. L’ancienne voie de chemin de fer sur laquelle a été créée la voie verte reliait Sarlat et Gourdon en passant par Groléjac a été ouverte en 1902. Le trafic voyageur est arrêté en 1938, et le trafic marchandises entre Groléjac et Gourdon en 1940. La voie est déferrée et le matériel récupéré est expédié en Algérie. Cependant les trains de marchandises circuleront encore quelques années jusqu’à Groléjac, principalement pour le commerce du bois de noyer.

 

Avant le village de Carsac, un embranchement permet de se diriger à droite vers Cazoules en empruntant l’ancienne ligne entre Siorac-en-Périgord et Cazoulès, qui a été transférée sur la route en 1980 et déclassée en 1992.

 

Le bourg de Carsac est situé en contrebas de la voie verte. Ce bourg a fusionné avec un bourg voisin du nom d’Aillac et a donc pris le nom de Carsac-Aillac. Le village de Carsac et son église sont situés sur les berges du ruisseau de l’Enéa qui se jette dans la Dordogne. Ce ruisseau accueille de nombreux moulins visibles sur un «chemin de meuniers » : moulin de l’Enea (salon de thé), Moulin Papier (pêche à la truite), Moulin Neuf… Des sources alimentent des lavoirs, dont le grand lavoir communal couvert d’une charpente symétrique soutenue par des piliers en pierre. L’église de Carsac, classée Monument historique date des XIème et XVIème siècles. Elle présente trois nefs avec deux chapelles dans le bas-côté nord. A la croisée du transept se trouve une coupole sur pendentifs, au-dessus de laquelle domine le clocher percé de six ouvertures romanes. 

 

Le long de la voie verte qui est soit en surplomb, soit entre deux talus, des « marmites de géants » se dévoilent après le bourg de Carsac. Il s’agit de rochers sculptés par des tourbillons d’eau et de pierres leur donnant des formes particulières, creusant la roche.

sarlat-la-canéda

Un rond-point marque l’arrivée dans les faubourgs de Sarlat-la-Canéda, et après un passage près de la gare, le parcours mène dans le centre historique. Ne manquez pas de vous perdre dans les ruelles et venelles de la cité médiévale de Sarlat-la-Canéda, « ville d’Art et Histoire ». 

Son secteur sauvegardé, inscrit au livre des records pour « la plus forte densité en immeubles classés », est riche de 66 monuments classés ou inscrits dans un périmètre de 11 hectares. Sarlat fut la première ville à appliquer la « loi Malraux » votée en 1962 pour réhabiliter les centres historiques, « les secteurs sauvegardés ». 

 

Dans le centre historique, vous passerez devant la maison de La Boëtie, ami de Montaigne et auteur du « Discours sur la servitude volontaire », la cathédrale Saint Sacerdos, ancienne abbaye bénédictine derrière laquelle vous apercevrez l’énigmatique « lanterne des morts » peut être érigée en l’honneur du passage à Sarlat de Saint Bernard.

 

La place du Marché aux oies et la rue des Consuls est le lieu où l’on vendait ses oies. Au centre de celle-ci vous pourrez apercevoir 3 oies sculptées en bronze qui rappellent ses origines. Juste à côté, se trouve le manoir de Gisson, demeure d’une famille bourgeoise de Sarlat.

 

L’église Sainte-Marie transformée par l’architecte Jean Nouvel en marché couvert où il est possible de se ravitailler en spécialités locales, et son clocher abritant un ascenseur panoramique avec vue à 360° sur la vieille ville sont à l’image de Sarlat : une cité médiévale toujours en mouvement.

 

Depuis Sarlat, le chemin retrouve les coteaux de la vallée Dordogne et passe à toute proximité du bourg de Saint-Vincent-le-Paluel dont l’église romane et son clocher-mur ainsi que les ruines d’un château du XIIIème siècle méritent un petit détour.Le chemin rejoint ensuite Carlux, village qui se trouve sur la route de Lot tout proche où il rejoint le chemin plus direct qui passait par la vallée.

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Les histoires d'Amadour

METTEZ VOS PAS DANS LA LEGENDE

La ville de Sarlat a toujours attiré les pèlerins et les commerçants. Mais quand le célèbre Bernard de Vézelay qui était parti sur les routes pour prêcher la seconde croisade, vint à Sarlat, ce n’était pas pour faire du tourisme. On disait que la ville était « infectée » (par l’hérésie cathare), et que le grand prédicateur vint prêcher contre les hérétiques. Bernard de Vézelay aurait longuement discuté puis menacé les hérétiques et, comme ils ne l’écoutaient pas, il aurait réalisé des miracles qui auraient « soignés » et « guéris » les hérétiques de leur « maladie » et de leurs « erreurs »…

 

Plus tard encore, à l’époque de la peste, les pénitents de Sarlat étaient sortis à la rencontre des pénitents bleus de Périgueux, qui s’étaient mis en marche en direction de Rocamadour pour implorer la protection de la Vierge des tempêtes contre la peste. Mais ces deux confréries catholiques avaient dû faire demi-tour car les chemins étaient toujours barrés par les hérétiques.

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